Présentation

"Lire c'est guérir"

C'est aussi grandir, aimer, partager.

Nous avons déjà corné des pages, ou pris en note une citation... puis nous les avons perdues, oubliées.

Ce blog a pour vocation de jouer aux marque-pages, de retrouver le passage qui nous avait ému, touché, interrogé.

Parce que chaque lecture est un chemin vers soi-même, parce qu'une phrase bien choisie a parfois plus d'impact qu'un long argumentaire.

mardi 8 décembre 2015

L'exercice de la médecine de Laurent Seksik

Flammarion, 2015

p.30 : " Et s'il choisissait l'aventure vers le libre inconnu, qui donc soignerait les jeunes et les vieillards de Ludichev ? Il connaissait tous les habitants du village, avait examiné la gorge de tous les enfants, étudié les pupilles des agonisants, avait connu les mères en couches, coupé le cordon ombilical des nourrissons, tenu entre ses bras tous les nouveaux- nés. Il était là pour le premier cri, présent au dernier souffle. Il avait vu l'intimité des maisons, sondé les cœurs, scruté les corps, connaissait les petits secrets, était au courant des grands drames, on lui confiait ses rêves en pensant qu'il serait capable d'en prédire la portée et d'en saisir le sens, on lui avouait ses désirs dans le secret de la consultation, sans crainte qu'il émette un jugement, un avis, devant lui on allégeait sa conscience."

vendredi 27 novembre 2015

Le Livre des Baltimore de Joël Dicker

Editions de Fallois, 2015.

P. 132 : "Dans vingt ans les gens ne liront plus. C'est comme ça. Ils seront trop occupés à faire les zozos sur leurs téléphones portables. Vous savez, Goldman, l'édition c'est fini. Les enfants de vos enfants regarderont  les livres avec la même curiosité que nous regardons les hiéroglyphes des pharaons. Ils vous diront : "Grand-père, à quoi servaient les livres ?" et vous leur répondrez : "A rêver. Ou à couper les arbres, je ne sais plus." A ce moment-là, il sera trop tard pour se réveiller : la débilité de l'humanité aura atteint son seuil critique et nous nous entretuerons à cause de notre bêtise congénitale (ce qui d'ailleurs est déjà plus ou moins le cas)."

Choix de C. Meaudre

vendredi 16 octobre 2015

Ce coeur changeant d'Agnès Desarthe

 Éditions L’Olivier - 2015 - Prix littéraire du Monde.

p.333 : " C'est étonnant le mal que l'on parvient à se faire les uns les autres, alors qu'il suffirait de laisser la nature et le temps s'en charger. Si nous nous savions à quel point nous sommes menacés,…crois -tu que nous aurions plus d'égards les uns pour les autres ? "

 Choix de C. Meaudre

mercredi 7 octobre 2015

La nuit de feu d'E.E Schmitt

Albin Michel,  2015

p.63 : " Sur terre, ce ne sont pas les occasions de s'émerveiller qui manquent, mais les émerveillés."

P.73 : " Dieu n'est présent en moi que sous la forme de sa question. "

P.139 : " Dieu, je l'ai atteint par le coeur. Ou Il a atteint mon coeur. Là, en moi,s'est creusé un corridor entre deux mondes, le nôtre et le Sien. J'ai la clé, le chemin. Nous ne nous quitterons plus.Quel bonheur qu'il existe! Joie! ....
Que m'a-til enseigné ? " Tout a un sens . Tout est justifié. "....
La mort ne m'apporterait pas une fin mais un changement de forme.

p.162 : " Le hasard existe -t-il? N'est -il pas plutôt le nom que collent à la réalité ceux qui veulent ignorer le destin?"

P.181: " L'escroquerie commence chez celui qui clame : " Je sais !"
  "Je sais que  Dieu  existe " ou " Je sais que Dieu  n'existe pas ", il outrepasse les pouvoirs de la raison,  il vire à l'intégrisme,  intégrisme religieux ou intégrisme athée. .."

P.182 : "Nous devons reconnaître  et  cultiver notre ignorance. L'humanisme pacifique coûte ce prix là. Tous, nous ne sommes frères qu'en ignorance, pas en croyance. "
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vendredi 18 septembre 2015

Soudain seuls d' Isabelle Autissier

Editions Stock, 2015


p.239 : " La mer s'affole sans plus savoir quel maître suivre : le vent ou le courant. Les vagues éclatent en tous sens, fusent comme des geysers, rebondissent sur le rocher solitaire, submergeant ses trente mètres comme on jouerait à saute-mouton. L'océan baratté va du gris au vert translucide et charrie des paquets de mousse jaunâtre. 
Quand le soleil perce entre les nuages, il se crée des dizaines d'arcs-en -ciel, au grès des embruns.
Il règne une impression de férocité primordiale, de puissance brute harcelée par quelque bande de démons. Plus terribles encore sont le bruit, le grondement furieux, le sifflement, le feulement de ces eaux qui bavent de colère, comme si elles allaient manquaient un  important rendez-vous ."

Choix de C.Meaudre

 

dimanche 30 août 2015

Sous le voile du cosmos de Jacques Arnould

Albin Michel, 2015

p.142 : " Les sciences, comme toutes les autres expériences humainement envisageables, y compris celles des mystiques ou celles des miracles, orientent l'esprit qui cherche Dieu, le préparent psychologiquement à confesser son existence; mais aucune ne peut en apporter une preuve définitive ni contraignante; aucune n'est susceptible d'être nommée ni revendiquée comme une connaissance définitive de Dieu."

p.204 : " Dès lors il est sage d'adopter pour fondement à toute recherche sur la vie le constat posé par René  Dubos : " La vie ne peut absolument pas être comprise comme un concept abstrait, ...elle n'est connue que comme une expérience. " ...La vie s'éprouve comme une évidence; elle s'impose à l'être humain, à son intelligence,  à sa connaissance,  à sa science.
À propos de la possible découverte d'une vie extraterrestre,  David Grinspoon ne dit pas autre chose que Dubos : " Trouver la vie extraterrestre ressemblera peut être davantage à tomber amoureux qu'à confirmer une hypothèse particuliere. Quand cela arrivera,nous saurons. Tout simplement. "

dimanche 9 août 2015

Avec vue sur la mer de Didier Decoin

Nil Éditions,  2005

p.139 : "  Alors un souffle balaya la mer qui se convulsa et, d'un coup,  devint quelque chose d'innommable.  Le vent frappa la côte de plein fouet,  faisant sonner les falaises comme des orgues géantes, arrachant à la lande des plaintes déchirantes...
Un bateau du port de Goury rompit ses amarres, traversa le plan d'eau en une course précipitée et pataude d'oiseau aquatique cherchant l'envol, franchit une plage de galets où il laissa sa quille, et escalada une colline en haut de laquelle il s'arrêta enfin, le nez englué dans une bouse de vache."

Choix de C.Meaudre

mardi 23 juin 2015

Maudites de Jeannette Bougrab

Albin Michel, 2015

p.127 : " Dans le monde, plus de soixante-cinq millions de petites filles ne sont pas scolarisées. Les croyances les plus archaïques perdurent. En Inde , une majorité de familles estiment qu"éduquer une fille, c'est comme arroser une plante dans le jardin de son voisin." Proverbe que, dans son immense sagesse, le Mahatma Gandhi a condamné, lui qui encourageait l'éducation des filles : " Éduquer un homme, c'est éduquer un individu. Éduquer une femme, c'est éduquer tout un peuple !"

p.133 : " Les fous de Dieu ont compris que la liberté de conscience, la liberté individuelle passent par l'école. Seule l'instruction permet d'avoir la distance nécessaire pour critiquer les préceptes archaïques que les islamistes veulent instaurer avec la charia. Le bien le plus précieux que l'on puisse offrir à une petite fille est l'accès à l'école, l'accès à l'instruction." 

mercredi 10 juin 2015

Les déshérités de F.X Bellamy

Plon,2015

p.119 :" parmi tous les êtres vivants,  l'homme se distingue par le fait qu'il a besoin de l'autre pour accomplir sa propre nature.  Pour le dire autrement,  nous ne sommes pas immédiatement humains."

P.122 : " La transmission de la culture revêt en effet une portée essentielle : ce qui est augmenté par elle,  ce n'est pas l'acquis,  l'avoir,  le capital culturel de l'individu,  mais son être même. "

P.125 : " Apprendre par coeur,  c'est laisser un texte,  une musique,  un savoir nous habiter, nous transformer, élever et élargir notre esprit et notre coeur jusqu'à leur propre hauteur. "

P.146 : " En réalité,  rien n'est plus fécond, pour faire croître une liberté nouvelle, que la rencontre avec le livre. L'homonymie du mot liber, qui veut dire en latin à la fois " libre " et " livre ", n'a rien d'insignifiant...Le livre est un chemin, qui nous force à sortir de nous -mêmes -le signe en est l'effort qu'il exige de nous . Mais si nous sommes ainsi conduits en dehors de nous -mêmes,  c'est pour mieux nous y trouver. "

p.206 : " Nous ne nous sommes pas faits tout seuls ; par notre langue, notre histoire, les savoirs que nous avons reçus, nous avons été conduits jusqu'à nous-mêmes, jusqu'à notre propre pensée et à la liberté que nous avons conquise."

Choix de C.Meaudre

vendredi 5 juin 2015

La part des flammes de Gaëlle Nohant

Éditions Héloïse d'Ormesson, 2015

p.83-84 : "  Des heures passées dans la bibliothèque à dévorer de préférence ce qu'un précepteur lui eût interdit. Tout lire lui avait donné le vertige et une faim grandissante du monde. Elle y avait perdu le peu de déférence qu'on lui avait inculquée. Les livres lui avaient enseigné l'irrévérence et leurs auteurs, à aiguiser son regard sur ses semblables; à percevoir au-delà des apparences, le subtil mouvement des êtres, ce qui s'échappait d'eux à leur insu et découvrait des petits morceaux d'âme à ceux qui savaient les voir.
Mais la lecture avait aussi précipité sa chute. Quand elle entendait dire que les romans étaient de dangereux objets entre les mains d'une jeune fille, elle ne protestait plus. Puissants et dangereux,oui, car ils vous versaient dans la tête une liberté de penser qui vous décalait, vous poussait hors du cadre."
Choix de Christine Meaudre

mercredi 27 mai 2015

Madame de Jean - Marie Chevrier

Albin Michel, 2015

p.157 : " Elle lui désigne le crucifix qu'elle lui a présenté au début de leur entrevue.
- On ne dit pas s'il était bon mathématicien. Mais je crois que l'amour qu'Il nous portait nous aide à parfaire nos connaissances dans des domaines qui semblent bien loin de Lui. Comme nous l'a dit Saint Augustin : " Credo ut intelligam"...Je crois pour comprendre.
Donc, apprends les leçons qu'il nous donna en même temps que les théorèmes, et tu verras comme cela s'emboîte. "

Choix de C.Meaudre 

jeudi 14 mai 2015

Bilqiss de Saphia Azzedine

Éditions  Stock, 2015

p.142 : " Sept  siècles que le monde  musulman respirait avec un seul poumon, payant au prix fort le musellement de leurs moitiés...Il était  loin, le temps où la valeur spirituelle d'un musulman se mesurait à la quantité de livres qu'il possédait, où les bibliothèques champignonnaient comme des minarets, loin aussi le temps où les mosquées, au delà des salles de prière, abritaient le savoir que les hommes et les femmes pouvaient venir goûter sans distinction. "
P.202 : " Mon Coran n'ordonne rien, aucune loi ne peut  s'en  dégager parce qu'il  y a autant  de lectures  qu'il y a de musulmans, et ce n'est certainement pas une bande de fripons en robe blanche rasés de frais et le front souillé qui réduira mon saint Coran à un vulgaire mode d'emploi pour décérébrés."

Choix de C.Meaudre

vendredi 24 avril 2015

Les livres prennent soin de nous de Régine Detambel

 Actes Sud, 2015
P.128 : " A l'hôpital  ou en maison  de retraite, partout  où un lecteur  à  voix haute  a pu franchir  le seuil de la chambre,  la voix  féconde  l'auditeur,  elle  éveille  son intériorité, met en mouvement  sa pensée.
P.126 :
La lecture enclenche un processus d'affirmation de soi qui est essentiel pour tous. Chez l'enfant pour développer la construction de son identité, de sa personnalité. Chez le sujet âgé pour préserver son autonomie et sa dignité. L'affirmation de soi passe aussi par les grands livres, à tel point, déclare Victor Hugo qu'il est "impossible d'admirer un chef- d’œuvre sans éprouver en même temps une certaine estime de soi. On se sait gré de c omprendre cela. Il y a dans l'admiration on ne sait quoi de fortifiant qui dignifie et grandit l'intelligence. "
p.142 : " Lorsque  le monde réel  pèse  sur  notre  coeur, écrit  Champollion en 1826, le monde idéal  doit  être  notre refuge, et ce monde là, c'est l'étude  : elle  nous  fait  oublier  momentanément les dégoûts de la vie  en nous  transportant  hors de nous -mêmes ; en élevant  nos idées, elle  double  notre courage et nos jours  se passent  moins  sombres  et plus rapides. "

Choix de C.Meaudre

dimanche 12 avril 2015

Eden utopie de Fabrice Humbert

Gallimard.  2015

p.33 : "Et telle que je  la  connais, je sais ce qu'est devenu en elle le passé. Il a été absorbé, comme elle  absorbait tout, l'usure,  les coups  et les désastres, toujours  endurés sans  mot  dire, les lèvres  serrées,  comme  une  paysanne  courbée  sur  son champ.  Ce n'est  pas  qu'il  n'existe  plus  mais c'est une ombre  vague, parce qu'il  faut  avancer, toujours  avancer. Ne pas  se  plaindre,  ne rien  dire, avancer. "

P.116 : "On ne commande  pas à  la mer. On ne  commande pas à la vie. Le temps  fait  son ouvrage. "

P.245 : " J'ai  beaucoup  envié Proust d'avoir  retrouvé le monde  dilué dans sa tasse de thé, et il me  semble que dans certains passages de son oeuvre il a réussi à en trouver un équivalent linguistique, non par la seule vertu du  génie mais par l'affleurement persistant de l'enfance en lui, jamais  effacée."

Choix  de C.Meaudre

vendredi 10 avril 2015

Amours de Léonor de Récondo

Sabine Wespieser éditeur. 2015
" Pendant longtemps, elle n’avait eu qu’une image fragmentée d’elle-même, une mosaïque avec en bruit de fond qui lui disait que le corps était sans importance, et que l’on n’en faisait bon usage que lorsqu’on était enceinte."
Choix de C.Meaudre

lundi 9 février 2015

Le voyant de Jérôme Garcin

Gallimard - 2014

p.13 : "Rien,  pas l'once d'une plainte, pas l'ombre d'un regret, pas trace d'une  quelconque  amertume,  pas la moindre  colère, pas non plus  de protestation,  et jamais  de jalousie. Aucun sentiment bas, nulle  révolte  vaine. Au contraire,  une paix avec soi- même, une harmonie  avec  le monde , une équanimité souterraine,un optimisme ravageur, une vaillance hors norme,une foi d'airain, et même une manière de gratitude pour le destin qui, en le privant de ses yeux, en lui ayant  refusé le spectacle de la beauté à l'âge des premiers émerveillements, développa chez lui ce qu'il nommait le regard intérieur."
Choix de C.Meaudre

dimanche 1 février 2015

Chut de Charly Delwart

Seuil -2014

p.106 : " Et j'étais de la  génération  du monde  d'après, pas de celui-ci qui s'effondrait  mais celui à  construire,  comme  il fallait  à  l'échelle  individuelle toujours  tout  reconstruire, commencer  à  zéro.  Recréer  le monde pour  le faire  sien le temps  où  on y vit. Ce qu'il  y avait  à  faire  là comme  l'avaient  fait ceux  qui avaient  vu ce paysage il y a des millénaires  quand  il n'y  avait  rien,  qu'Athènes n'existait  pas... Remettre  cette  histoire  glorieuse sur  les murs, les regonfler  de sève  antique...Et si on n'y  croyait  pas,  qui allait  y croire  pour  nous ?
 ...Et on ne construisait  pas  de la splendeur  dans  le détachement,  encore  moins  dans la fuite. "
Choix  de C.Meaudre

vendredi 23 janvier 2015

Danser les ombres de Laurent Gaudé

Actes Sud, 2015

p.154 : " Qui dira la grandeur de ces hommes de rien, de ces silhouettes inconnues qui ont aidé cette nuit-là, et partout ailleurs dans les rues de Port-au- Prince, partout où il y avait des maisons écroulées qu'il fallait fouiller des mains? Qui racontera ces héros qui avaient eux-mêmes perdu des proches, qui étaient au bord de l'épuisement, mais qui ont cherché encore et encore, crachant sur leur propre peur ?

Choix de C.Meaudre

lundi 12 janvier 2015

La cuisinière d'Himmler de Franz-Olivier Giesbert

Gallimard-2014

p.113 : " Il faut toujours revenir à l'esprit d'enfance, disait ma grand-mère. C'est là que tu retrouveras tout. Dieu, l'amour, le bonheur."

P.120 : " L'appartement de Gabriel était inondé de livres. La coulée s'étendait jusque dans les placards de la cuisine. Des romans, des récits, des ouvrages philosophiques.
" Tu les as tous lus ? demandais-je.
- J'espère que je les aurais tous lus avant de mourir.
- A quoi ça sert de mourir cultivé?
- A ne pas mourir idiot."

p.137 : "...J'ai proposé à Samir la Souris de retourner dans le salon et de lire les premiers chapitres de mon livre. C'était un pur produit de notre époque où l'ignorance, en matière littéraire, ne cesse de progresser. Malgré ses dénégations, je crois bien qu'il n'avait encore jamais lu un seul livre de sa vie, pas même un de ceux qu'il devait commenter à l'école et dont il avait survolé le résumé sur Internet avant de le recopier purement et simplement. Butant souvent sur les mots, il mit plus d'une heure à lire mon prologue et les dix-sept chapitres. A la fin, il était sonné. Non par mon génie, mais par la fatigue, comme s'il venait d'accomplir un effort surhumain."

p.310 : " Communisme : système qui n'a pas compris que pour faire le bonheur des autres, il suffit de les laisser tranquilles devant un paysage."

p.313 : " Sartre...n'avait lui aucune excuse...Bigleux devant le nazisme dont le caractère satanique lui a échappé lors du séjour qu'il effectua en Allemagne pendant l'année universitaire 1933-1934. Pleutre devant Vichy qu'il combattit sur le tard, ce qui ne l'empêcha pas, à la libération, de se faire passer pour un résistant de la première heure. Aveugle devant le communisme qu'il a célébré sous Staline, les révolutions du tiers-Monde qu'il a servies frénétiquement ou le gauchisme dans lequel il s'est vautré à la fin de sa vie. Qu'importait qu'il n'eût cessé de se fourvoyer pourvu qu'il figurât sur la photo. De préférence avec Simone de Beauvoir, la distinction incarnée."

Choix de C.Meaudre