Le Cricket Club des talibans

De Timeri N.Murari ( Mercure de France, 2014)

P. 266 : " Je réfléchissais à la valeur inestimable du monde de l'écrit. ..Je me rappelais ma joie quand je découvris l'alphabet - d'abord les lettres qui formaient des mots puis des phrases,  des paragraphes,  et enfin des pages,  et le plaisir de lire un livre en entier, même un livre d'enfant."
p.295 : " La conscience contrôle les pulsions qui nous poussent à faire le mal....Toutes les religions ont pour but de nous appendre à différencier le bien du mal, mais il faut savoir les interpréter correctement,  ne pas déformer leurs préceptes,  comme le font ceux qui justifient leurs crimes au nom de la religion et au nom de Dieu...Tu dois croire en ta conscience.  Je sais qu'elle est là,  en toi. Ne la perds jamais. "

Choix de C.Meaudre

On ne voyait que le bonheur de Grégoire Delacourt

J.C. Lattés. 2014

P.62 : " Je rêvais alors d'une immense et tragique histoire d'amour.  Quelque chose qui ferait mentir ma mère, mon père, tous ceux qui se quittaient et qui
, en se quittant,  détruisent les autres,  sèment des cadavres. "

Assise, une rencontre inattendue de François Cheng

Albin Michel,  2014.
François Cheng nous parle de Saint François d'Assise :

P.15 : " Devant le crucifix de Saint Damien,  il comprit que la vérité en question n'était pas une idée abstraite,  qu'elle était incarnée par le corps souffrant de ce Christ qui oppose au mal absolu l'amour absolu, qui enseigne que la voie de la vraie vie passe par la prise en charge des malheurs qui accablent l'humanité."
p.24 : " Nous sommes parce que Dieu est. Qu'il soit béni,  que nous le soyons aussi."
Tout est appel, tout est signe. Apprenons à le capter, à y répondre. Car répondre à l'appel qui vient du plus loin, au signe qui vient du plus profond,  c'est le sûr moyen de nous extraire de notre vain orgueil et ce faisant,  de donner plein sens à notre existence d'ici. "
P.27 : " Ne sois pas accablé par la tristesse.  Songe que cette lumière née de la nuit est dispensée partout et à tous.  Elle ne cloisonne pas, elle élève;  elle ne sépare pas, elle réunit.
P.34 :  " En louant, il plonge à corps perdu dans l'infini,  dans l'Ouvert."
p.36 : " mais la mort elle - même est la part la plus intime de chacun,  le fruit que chacun porte en soi, fruit contenant chair, jus et graines,  par lequel on pourra renaître autrement,  accédant à un autre état d'être. "
Choix de C.Meaudre